On ne peut dissocier le nom de la ville de ce qui fait principalement sa notoriété : le jazz. Depuis 1925, les années folles, dans le sillage des touristes américains, dans les flonflons des premiers charlestons, le jazz s'est installé à Juan pour toujours. Après la Seconde Guerre mondiale, Juan est naturellement devenue La Mecque des grands noms du jazz et y accueillait chaque année Sydney Bechet (il s'y est marié en 1951) mais aussi Claude Luther, Lionel Hampton, la grande Ella Fitzgerald, puis, à partir de la création du Festival de jazz d'Antibes - Juan-les-Pins, en 1958, Duke Ellington, Dizzy Gillespie, Charly Parker, Stéphane Grappelli, plus près de nous, Michel Petrucciani et beaucoup d'autres qui ont fait vibrer le ciel de Juan-les-Pins de leurs rythmes endiablés. Pendant tout le mois de juillet, ce festival attire des fans du monde entier, il crée tout autour de lui une intense animation nocturne, des concerts improvisés par des petites formations peu connues, toute une mouvance imprégnée de jazz, une cohorte de musiciens et d'artistes qui communient avec ferveur dans cette grand-messe unique au monde.