Seule en scène, Katy Deville incarne une archéologue du conte. Ligne après ligne, elle suit les mots d’Andersen, marche dans les pas de la petite fille aux allumettes. Une histoire triste, mais lumineuse aussi. Des questions surgissent. « D’où vient cette petite fille ? Est-ce le souvenir de la grand-mère d’Andersen ? La réminiscence de son enfance pauvre ? Est-ce la petite fille qui se réfugie tous les soirs en bas de chez lui ? Ou encore cette figurine qui, à force d’être regardée est sortie du tableau ? Et pourquoi Andersen fait-il mourir son héroïne à peine trois allumettes plus tard ? Devait- il la faire disparaître pour poursuivre son chemin d’écrivain ? Fallait-il vraiment que cette histoire finisse ainsi pour que résonne en nous la mort de l’enfance ? Peut-être »…