Le passage de l’état animal à celui d’être humain traverse l’ensemble de l’oeuvre et interroge notre propre nature. Nous croyons être différents des animaux par notre capacité à faire des choix. Mais en sommes-nous seulement capables ? Ne sommes-nous pas au fond tout aussi égarés que ce Prince ?
Jean-Christophe Maillot nous le montre hésitant entre le blanc et le noir, le bien et le mal, la candeur et l’érotisme. Peut-être notre humanité ne repose-t-elle finalement que sur cette insatiabilité fruste qui nous définit depuis notre premier cri – Nous voulons tout !