ANNA AARON (pop) :
A la source de ce deuxième album, la lecture de «Neuromancer» de William Gibson, ouvrage culte de la littérature de science-fiction datant de 1984, qui a énormément influencé les concepts et le lexique de l’ère internet. Anna Aaron en a fait son terreau créatif, et les morceaux ont poussé, presque d’eux-mêmes, gorgés d’un fluide nouveau. «Pour moi, la beauté est essentielle. Je la bois comme un homme mourant de soif dans le désert», souffle-t-elle lorsqu’elle évoque le phénomène insaisissable de l’inspiration. En bout de lecture, «NEURO» s’affirme, une fois encore comme une oeuvre absolue, vitale. La matérialisation bouleversante d’une quête sans fin.
Album : Neuro, Two Gentleman, février 2014.

FORÊT (dream pop) :
Le groupe est né de l’inspiration d’un recueil de poésie de Kim doré. La chanteuse Emilie Laforest, habituée des cercles de la musique contemporaine, aime cette poésie incandescente, sans concession, au point de créer, avec son complice Joseph Marchand, des musiques autour de ces textes. L’exercice inspirera une démarche de création féconde et atypique, dont les fruits nous arrivent aujourd’hui sous le nom de code FORÊT. Les expérimentations de FORÊT pourraient s’apparenter aux démarches de Tame Impala, Grizzly Bear, c’est une pop luxueuse qui séduit l’oreille puis l’étonne, inventant constamment son propre langage musical.
Album : Fôret, Simone Records, Mars 2013.