Nicolas Floc’h développe depuis de nombreuses années un travail sensible, s’interrogeant sur la relation du monde vivant à celui de l’art. Les modes de consommation, de production et d’appréhension du réel sont au centre de ses précoccupations, avec une thématique récurrente, due sans doute à ses origines bretonnes : le milieu marin. Observé, cartographié, filmé, performé, l’artiste a réalisé plusieurs oeuvres traitant tout autant des ressources de la mer que des rapports que l’homme entretient avec elle, des métiers, des usages ou encore des outils – du filet à la canne à pêche. Il travaille aujourd’hui à un inventaire des récifs artificiels.

Ses premières recherches l’ont mené dans de nombreux pays pour étudier, photographier et filmer ces récifs. Près de Nice, il en existe que l’artiste est venu explorer.

Le processus de travail donnera lieu à la réalisation de sculptures, de photographies et de vidéos.

Sensibilisation au monde marin, à sa préservation, l’artiste offre tant une recherche scientifique qu’un projet artistique, et sa production se donne comme un inventaire des formes de ces architectures marines.