Sur scène, trois personnages sans visage errent dans un espace ravagé, une société obsédée par l’homogénéisation. Leurs déplacements sont quasi automatiques. Ils semblent aveugles, ivres et leurs paroles dénuées de sens. Ce sont des zombies dont les mouvements vont progressivement s’accentuer. Leurs corps vont se cogner, ils se malmèneront, leurs mots deviendront plus percutants ou disparaîtront noyés dans la nervosité des corps. Mêlant la danse et le théâtre, ce spectacle hybride évoque l’occidentalisation par le tourisme. Il souhaite également questionner les replis identitaires dans nos sociétés européennes en proie à la montée des nationalismes.