Gerard MALANGA Public Faces in PrivateDu 2 mai 2013 au 14 septembre 2013
Gerard MALANGA – Public Faces in Private Places
une exposition de photographies
Du 2 mai au 14 septembre 2013 > Vernissage le jeudi 2 mai 2013
La Galerie Sandrine MONS et l’espace LOFT DESIGN présentent une exposition exceptionnelle de photographies de Gerard MALANGA, photographe, mais également poète, cinéaste et figure emblématique de la Factory d’Andy Warhol.
Cette exposition est un véritable témoignage de la scène underground New Yorkaise des années 60 et des années pop. Ses principaux protagonistes y sont immortalisés (Dennis Hopper, Iggy Pop, Patty Smith, Robert Mapplethorpe, les Velvet Underground etc.) et notamment les superstars de la Factory (Andy Warhol, Nico, Candy Darling, etc.).
Ces portraits furent saisis sur le vif par celui qui fut l’une des personnes les plus proches du maître du Pop Art durant l’épisode de la Factory.
Gerard Malanga dira d’ailleurs à ce sujet : « Andy et moi étions comme un miroir l’un pour l’autre !».
Au total, une vingtaine de photographies seront présentées, notamment les saisissants grands formats (1,50 x 1,20 m, éditions numérotées de 5) et des formats 40 X 50 cm (éditions numérotées de 10).
Natif du Bronx, c’est en 1963 que Charles Henri Ford présente le jeune Gerard Malanga, alors âgé de 20 ans au « prince du pop art », Andy Warhol. Embauché au départ à la Factory pour la conception des sérigraphies, payé 1,25 $ de l’heure, il devient très vite l’archétype de la superstar Warholienne. Au cours de ces années, Andy Warhol et Gérard Malanga réaliseront notamment ensemble la série des « screen tests » (portraits muets, filmés pendant trois minutes). Gérard Malanga jouera dans plusieurs films de Warhol, parmi lesquels le fameux « Four Stars ». Danseur hors pair, Malanga est également célèbre pour sa fameuse danse du fouet qu’il exécutait lors du spectacle multimédia de Warhol « Exploding plastic inevitable » ou bien lors des concerts du Velvet Underground.
Après son départ de la Factory en 1970, il continuera à photographier les représentants du monde littéraire, artistique et musical. Par ailleurs, il poursuivra ses recherches en poésie.
Aujourd’hui, Gerard Malanga vit toujours à New York et n’hésite pas à témoigner sur ce qu’il se passait au milieu des ballons argentés de la Factory. Pas évident de conserver ne serait ce qu’un semblant de vérité sur ce qui n’était en fait qu’une usine à fabriquer du mythe…
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