LES JOURNEES PARTICULIERES – 6° FESTIVAL DES ARTS DE LA RUE

Du 19 juin 2008 au 21 juin 2008

Spectacles gratuits et ouvert à tous:
Fanfare Opulente Wonderbrass
Jeudi 19 et samedi 21 juin 11h – Place Laïk
Jeudi 19 juin 17h – Les Sablettes (Parc Braudel)
C’est un mélange de compositions originales et de reprises étonnantes. Une fanfare de variétés, un combo varié, un mélange de l’est, de l’ouest, du nord, du sud, bref une fanfare de Marseille ! Swing, tzigane, pop, chanson, reggae, ska, salsa, traditionnel…. Saxophones, trompettes, tubas, percus, banjo, accordéon, mégaphone, claquettes… Juste un peu de monde qui ait envie de fredonner, de danser, de s’évader en toute impunité avec des musiciens lookés, déjantés et jamais fatigués…

« Encore plus de moins que de plus dedans » Yvan l’Impossible
Jeudi 19 juin 19h – Fort Balaguier
Solo burlesque. Yvan l’impossible est un personnage candide et bavard qui jette un regard sarcastique et sans complaisance sur la société. Visiblement il met au service de ses textes sa technique de jongleur, ayant comme principal objectif d’entrer en contact avec son public, faire fuser le rire et susciter la réflexion. Ce surprenant jongleur, convaincu que les frontières sont faites pour être franchies, oscille entre cirque et théâtre, mixe poésie, humour et prouesses, balance quilles, balles et diatribes. Attention les yeux et surtout attention les oreilles car il est aussi important de voir Yvan que de l’entendre.
Bouleversé par le spectacle du monde, jusqu’à la souffrance, il se met à nu, laisse fuser le rire et finit métamorphosé, juché sur son grand monocycle dans une dernière spirale enflammée.

« Prélude à Eclipse » Cie Luna Collectif
Jeudi 19 et vendredi 20 juin 22h – Espace Chapiteau des Sablettes
Théâtre aérien musical CREATION –
Eclipse : portraits de femmes.
Entre le désir profond de se lier, de s’engager corps et âme, et le désir tout aussi profond de préserver sa liberté, d’échapper à tout lien, quelle tempête céleste !
Cette invitation au jeu s’engage afin d’inventer un nouveau lexique amoureux pour la prochaine génération….
Les acteurs aériens se confrontent aux idées et dansent en musique à la quête d un amour funambule.
Conçue et réalisée par Side up, notamment concepteur des structures des Arts Sauts, un petit théâtre en forme de carrousel nous dévoile en son et lumière, des ambiances de vitrines au féminin, le tout sous les dentelles et les rideaux d’une structure aérienne à l’image d’un corset de femme, d’un mannequin en aluminium.

Fanfare Sardar Orkestra
Vendredi 20 juin 11h – Place Laïk
Sardar retrace en musique le parcours des musiciens nomades partis il y a mille ans du Nord de l’Inde pour voyager au fil des générations jusqu’en Europe, via le Proche-Orient. Cuivres, Tanpan, donnent le ton résolument énergique et festif d’un répertoire tzigane, oriental, klezmer, réarrangé, entrelacé de compositions inspirées par ce voyage….

Ronan Tablentec
Vendredi 20 juin 19h – Fort Balaguier
Cirque cynique et maritime
« Né d’un père absent et d’une mère agitée, Ronan Tablantec garde de sa prime enfance un souvenir humide et confus. Cette relative solitude a fait de lui un être sinon désabusé, pour le moins méfiant. Drôle mais pas gentil.
Clown anarchique, primaire ou subtil selon son humeur, il vient de Bretagne mais parcourt le monde, livrant à qui ne veut pas l’entendre sa vision des endroits qu’il traverse en regardant les gens qui les peuplent.
Si vous aimez les mots, la sociologie amatrice, Léo Lagrange, la spontanéité, les cartes marines, le cynisme, les jugements hâtifs mais justes, la jonglerie désinvolte, les clochards, la vérité, les logorrhées, les dérapages au fouet, le C.N.R.S, Télérama, le Finistère et la vie, il se pourrait que vous ne détestiez pas.
Sinon je vous plains. »

« Le mois de Marie » de Thomas Bernhard, L’autre Compagnie et Cie Hi-Han
Samedi 21 juin 11h 16h – Ecole des Beaux-arts
Dans un décor sous forme de castelet, en extérieur, le public est invité à s’installer tout autour d’une étrange crèche. Le jour se lève sur un petit village dans une ambiance bucolique. Deux vieilles dames, entre l’église et le cimetière, observent l’enterrement de Monsieur Geissrathner. De généralités en petites espiègleries sous forme d’aveu, elles commentent le rien qui fait leur quotidien et transparaît derrière les mots les plus anodins l’omniprésence préoccupante de la mort. Bientôt, leur langue se délie, et laisse échapper le trop plein de fiel contenu dans ces deux dignes représentantes de la sagesse populaire : la haine de l’étranger, sous sa forme la plus entière et la plus définitive. Immenses gardiennes de leur petit royaume, elles finiront par subir la chute du monde vacillant dont elles tentent de préserver les vestiges.
Aujourd’hui, nous pouvons rire de cette histoire et n’y voir qu’une farce burlesque et grotesque décrivant une scène appartenant au passé, mais aussi pouvons nous y trouver une inquiétante ressemblance avec notre époque, voire même un peu de nous même et de notre part d’ombre…