Soirée persane au Musée de la CastreLe 21 juillet 2013
Pour la deuxième année consécutive, la Ville de Cannes et la Fondation du Patrimoine s’allient pour offrir un gala d’exception en hommage à la culture persane, le dimanche 21 juillet 2013 à 19h30 au Musée de la Castre. Au programme concert de musique iranienne, gourmandises et feu d’artifice dans le cadre du Festival d’art pyrotechnique. Le montant de l’entrée sera intégralement reversé pour la restauration des oeuvres qajares conservées au musée.
Au programme une soirée aux couleurs de l’Iran avec musique et gourmandises surprises iraniennes, suivie d’un feu d’artifice (dans le cadre du Festival d’Art pyrotechnique) tiré dans la baie de Cannes pour clôturer en beauté cette soirée.
La contribution des invités (100 euros par personne, déductible des impôts, soit un coût réel de 25 à 40 euros) sera intégralement reversée en faveur de la restauration des oeuvres qajares conservées au musée.
Le concert de bienfaisance accueillera deux musiciens venus spécialement d’Iran, ces deux experts en musique traditionnelle se déplacent depuis l’Iran pour soutenir le projet de nouvelle salle permanente persane au Musée de la Castre à Cannes. Une heure et demie de spectacle pour montrer l’un des nombreux apports de la culture persane au monde occidental.
LE PROJET : LE RENOUVEAU D’UNE COLLECTION
Pendant l’année 2012, le Musée de la Castre a entrepris des études fondamentales des peintures et objets qajars sur les fonds propres de la Ville de Cannes afin de marquer son attachement et son engagement pour la collection. Une exposition temporaire pendant l’hiver 2013 au Musée de la Castre : « La vie mystérieuse des chefs d’oeuvre qajars », permettra de montrer quels sont les moyens actuels de questionner la matière pour les oeuvres d’art. L’exposition présentera les peintures déjà restaurées, les enquêtes physico-chimiques ainsi que l’historique technique des oeuvres. Le projet de la salle d’exposition permanente commence à prendre forme : études scientifiques, restauration, mécénat prestigieux, liens avec les grands musées comme le Louvre ou le Quai Branly…
LES MUSICIENS
Arsalan PALIZBAN est né en 1967 à Kermanchah en Iran. Il pratique le Tanbur, un des luths traditionnels de l’Iran, dès l’âge de 12 ans. Les liens très étroits au sein de sa famille avec des maîtres reconnus de Tanbur l’aident à maîtriser très rapidement les techniques et les subtilités de cet instrument. A l’âge de 19 ans, il rencontre le Dr Dariush Safvat, un grand sage et maître confirmé de la musique classique iranienne, apprend à jouer le Sétâr et se familiarise avec le Radif, répertoire de la musique classique iranienne. Après trente-cinq ans de travail et de recherche continus, il souhaite à présent attirer l’attention sur ce trésor précieux, combinaison de la musique Maghâm, modes régionaux anciens, et le répertoire classique iranien (Radif). Les chercheurs pensent que la musique Maghâm, en particulier Maghâm kurde, a été la première musique codifiée, invention des Mèdes. Cette musique répondait à tous les besoins et à tous les sentiments humains : prière, invocation, joie, héroïsme, soulagement du chagrin, douleur, traitement des maladies. C’est dans la poursuite de cet objectif, qu’Arsalan Palizban est actuellement en train de composer de nombreux arrangements fondés sur la fusion de la musique Maghâm et de la musique classique iranienne. Azad KHAMFOROUSH est né en 1981 à Sanandaj en Iran. Dès l’âge de 9 ans, en présence de maîtres comme Seyed Alä-‘ed-Din Yassini, il pratique le Daf, un des instruments authentiques de la musique kurde.
A l’université, il découvrit la musique occidentale, notamment la guitare et la flûte. Riche de la rencontre de ces différentes musiques, il participa en tant que musicien et chanteur à différents groupes de genres traditionnels, pop et fusionnels, et fit de nombreux concerts.
Sa rencontre avec Arsalan Palizban le poussa vers une nouvelle étape d’un projet qui vise à réunir les modes régionaux anciens et la musique traditionnelle iranienne.
Commentaire