NautilusDu 27 juin 2013 au 20 juillet 2013
Une proposition de Floriane Spinetta
Vernissage mercredi 26 juin
Vu de l’extérieur, l’espace d’exposition n’est pas sans rappeler le pont d’un bateau. L’architecture du lieu et sa ressemblance à la création de Jules Verne sont au coeur de la conception du projet, tant pour le choix des propositions que pour l’accrochage. La salle, destinée à recevoir les oeuvres, présente également une bibliothèque, qui pourrait bien être la réplique de celle du sous-marin (noter les cinq mètres de longueur et sa disposition en étagères fidèle à celle d’origine).
Point de ralliement, Nice, le vaisseau central, pour un accrochage qui réunit les propositions de 7 jeunes artistes, qui, de près ou de loin, ont tous côtoyé le fameux laboratoire de recherches du navire, la Villa Arson.
Autre analogie, chacun d’entre eux, à son échelle, et pour des raisons majoritairement liées à l’art, a parcouru ces sept derniers mois autant de kilomètres qui, si on les reliait, pourraient représenter plus de deux fois la circonférence de la terre.
Leur Nautilus se compose de projets divers marqués par l’idée de géométrie, ainsi que par un certain symbolisme qui les pousse hors du monde aquatique, à l’image de cette créature marine qui a prêté son nom à des créations d’univers bien différents. L’insubmersible, ici, remonte à la surface de la terre pour nous porter vers d’autres territoires. Toutes les énergies, naturelles et surtout artificielles sont au coeur des propositions.
A l’instar de celui du Capitaine Nemo, ce Nautilus est un véritable musée « d’art et de dons de la nature » qui permet, comme le sien, de faire de nombreuses découvertes, tant pour ses acteurs que pour ses spectateurs.
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